Vers le centenaire du couronnement

En consultant quelques archives, il est facile de mesurer l’ampleur des festivités, tant pour le couronnement le 22 aout 1920 que du cinquantenaire en 1970. Cette joie de rendre hommage à celle auprès de qui tant de personnes viennent déposer leurs peines, souffrances mais aussi remerciements et actions de grâce, est contrariée par les conditions sanitaires que nous connaissons ; ne permettant pas de mettre en œuvre le programme initialement prévu.

centenaire de notre Dame de Montfaucon

En 1920, Monseigneur Thomas-François Boutry écrivait dans une lettre pastorale «  Le couronnement d’une image de Marie ne saurait avoir pour objet de conférer la royauté à la Vierge Marie, qui la possède déjà, mais d’honorer en elle cette éminente dignité…Or la royauté, quand elle n’est pas un vain mot, a deux attributs, la puissance et la miséricorde. Le second est plus noble que le premier, car il a le privilège de diminuer la somme des souffrances humaines et de faire des heureux. … Elle se souvient que, si elle a un fils en possession d’un bonheur infini, elle en a des milliers en proie au deuil et au danger, et qu’il manquera quelque chose à son diadème tant qu’il restera des infortunés à consoler, des aveugles à éclairer, des pécheurs à ramener, des âmes à guérir, car la miséricorde est la couronne de la puissance comme la puissance est la couronne de la royauté… ». 

Notre Dame, fut pour beaucoup depuis ce jour reine des cœurs et de la cité, alors que le pays quelques années auparavant vivait une des guerres les plus meurtrières.

En 1970, au lendemain d’une autre période difficile marquée par mai 68, dans son homélie

le cardinal Marty venu présider les cérémonies du cinquantenaire prononçait cette exhortation « … je voudrai vous inviter ce soir, chers amis, à vous attacher davantage au Christ et à vous attacher au service de vos frères. C’est Notre -Dame qui le dit par ma bouche qui voudrait être aussi celle de l’Eglise : vous attacher davantage au Christ. »

En 2020, autre période difficile, nous sommes invités à vivre le centenaire un peu à l’image de la maison de Nazareth, où Saint Joseph, Marie et Jésus accomplissaient leurs tâches quotidiennes, totalement disponibles à Dieu et à leur prochain. 

S’il n’y aura ni procession ni grande cérémonie le 22 aout 2020, chacun pourra manifester son attachement à Marie.

Déjà de nombreuses personnes lui rendent visite à la chapelle, offrent des luminions auprès de celles qui ne peuvent se déplacer.

Des propositions sont en cours d’élaboration afin de rendre visible cet événement.

Dans les semaines qui viennent, les informations seront diffusées par les paroisses et le site internet (https://www.notredamedemontfaucon.fr/).

La messe du 23 août est supprimée.